Plus un retournement de situation est surprenant, plus il est difficile de le rendre acceptable...
Pourtant le film est plutôt intéressant, avec ce ton cynique de la littérature du tournant des années 2000 (et au-delà -c'est une "valeur" intemporelle à vrai dire-) ; même s'il montre déjà quelque faiblesse, qu'il avoue lui-même d'ailleurs par la bouche de son personnage principal ("je ne sais pas pourquoi j'ai choisi de l'appeler à sa place")...
Avant les trois derniers quarts d'heures approximativement (à partir de ce moment les scènes avec Brad Pitt, Edward Norton et un troisième personnage -Marla ou l'épicier par exemple- deviennent impossibles, a posteriori) et sa conclusion, aussi peu logique (la trajectoire de la balle, qui n'est pas la même sur le doppelganger) que spectaculaire (la destruction massive derrière la baie vitrée semble être issue d'un -mauvais- jeu vidéo).
Mais "Il ne faut pas parler du Fight Club", nous dit-on dans le règlement... C'est bien pour ça (et parce que mon masochisme ne va pas au-delà du fait de m'infliger des mauvais films) que je n'en fais pas partie !