Inable, une nouvelle fois, ce nouveau Lelouch. J'ai l'impression, sans arrêt, de voir toujours le même film et ça devient de plus en plus gênant. Il faudra m'expliquer comment il arrive à sortir tous les deux ans un nouveau film (enfin "nouveau" façon de parler), avec la moitié du cinéma français (Célarié, Bonnaire, Boujenah, Mezrahi, Abelanski, Pinon) et sans rencontrer le succès (Finalement fera cent trente mille entrées, L'Amour c'est mieux que la vie et Les plus belles années d'une vie à peine plus).
Dialogues interminables sur la vie, la mort, l'amour, la religion, apparitions incongrues (Dieu, Jésus), musique et chansons inables (dont les paroles sont signées Didier Barbelivien qui n'aura jamais autant mérité le surnom Barbelavie des Inconnus), tout ça pendant deux heures qui en paraîtront facilement le double et donneront envie de se tailler les veines à la sortie. Qu'est venu faire Kad habituellement si drôle dans cette galère ?
Quand est-ce que Monsieur Lelouch, qui a jadis réalisé de bons films (L'aventure, c'est l'Aventure, Itinéraire d'un enfant gâté, Roman de gare), aura l’intelligence de dire stop ? Il aime le cinéma. Il aime les acteurs. Il sait les diriger. Mais, à un moment, ça ne suffit plus.