Fullmetal Alchemist : L’Étoile sacrée de Milos (2011) se présente comme une aventure parallèle à l’univers culte d’Hiromu Arakawa. En s’éloignant de la trame principale, le film prend le pari de raconter une histoire indépendante, centrée sur Julia et le peuple des Milos. Un choix audacieux, qui permet de découvrir un nouvel aspect de ce monde... sans pour autant nous captiver totalement.
Visuellement, l’animation se distingue par une identité graphique marquée, avec des scènes d’action spectaculaires et une mise en scène verticale plutôt originale. Mais cette audace graphique est parfois freinée par des séquences moins soignées. La bande-son, quant à elle, reste discrète et manque d’un vrai impact émotionnel.
Loin d’être un simple produit dérivé, L’Étoile sacrée de Milos offre une intrigue correcte, rythmée et engagée, bien qu’un peu en retrait sur le plan émotionnel. Si Edward et Alchemiste restent présents, ils sont moins centraux, ce qui peut décevoir les fans en quête de continuité forte avec la série.
En bref, un film sincère et plaisant, qui mérite un 7/10 : imparfait mais honnête, avec suffisamment de personnalité pour briller à sa façon — sans pour autant rivaliser avec l’éclat de la série principale.