Le Godzilla version reste ancré dans les esprits, suffisamment pour qu'en 2001, soit 47 ans plus tard, une jeune journaliste rencontre un vieil homme qui prédit le retour du lézard géant pour tout détruire. Cette fois, la défense sera constituée de l'armée de défense japonaise, mais également de Baragon, Mothra, et King Ghidorah pour mettre la pâtée à Godzi, qui a l'air très énervé.
L'ère Millenium a de particulier que les films sont indépendants, et celui-ci ne déroge pas à la règle, avec la seule évocation du Godzilla version 1954. A ceci près, et c'est très intéressant, que le monstre n'a pas été crée à partir des essais nucléaires, mais il serait le ressenti des soldats japonais tombés durant la guerre. Mais il apporte également son lot de nouveautés dans le sens où King Ghidorah est montré comme gentil, et défenseur des humains. On retrouve aussi, pour des rôles plus brefs, Mothra et Baragon se faire mettre une rouste face à un Godzilla qui est montré cette fois comme l'incarnation du mal à l'état pur, avec un travail sur le gigantisme qu'on voit assez peu dans la série, et qui rappellera ce que fera Gareth Edwards en 2014, avec une violence qu'on ne voit pas souvent la série avec des humains qui meurent à tour de bras.
D'ailleurs, en dépit d'un budget qui ne rivalise pas avec ce que fait Hollywood, les effets spéciaux restent impressionnants, et cela fait toujours plaisir de voir des maquettes, en particulier un immense pont qui longe Tokyo, se faire dégommer. Et pour finir, les scènes avec les humains sont elles aussi réussies, surtout celles avec cette vieille personne, dont on ne sait pas si il s'agit d'une émanation du é pour avertir le présent.
Godzilla 2001 tient vraiment ses promesses non seulement d'action bourrine, mais aussi de parler avec intelligence du é.