Les vagues et les potes
Dans sa première demi-heure, Graffiti party semble être un énième film sur le surf qui n’évite pas quelques clichés liés au milieu en mettant en scène une bonne palanquée de blonds platinés...
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le 2 août 2015
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Sous ce titre français pas folichon (mais évoquant directement American Graffiti, ce qui n'est pas si déconnant étant donné le propos et le ton du film, mais ons) se cache Big Wednesday, un film qui, en plus d'avoir un fond autobiographique, est typique de John Milius. Parce que celui-ci y dépeint des mecs s'élevant à l'état de légende, mais devant composer avec la vacuité des choses humaines et du monde. Et tant pis si ils ne sont rien d'autre que des surfers, des ados oisifs, et que parmi les petites choses humaines avec lesquels ils doivent composer, il y a la guerre du Vietnam. Comme le dit un des persos, ils sont jeunes, et dans cette Californie du milieu des 60's, c'est TOUT. On ne peut aussi pas ignorer la dimension autobiographique de ce film (ce qui fait beaucoup, je pense, pour l'attachement qu'on ressent pour les persos), ni y voir une étrange prémonition concernant Jan Michael Vincent dont le personnage dans le film se retrouve régulièrement à l'état de clodo alcoolique et se blesse à la jambe...
Bref, Milius sert autant qu'il se sert de cette mythologie de l'époque pour livrer un film nostalgique, et une oeuvre foncièrement personnelle. Et pas besoin d'appartenir à la même génération pour être toucher.
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il y a 4 jours
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Dans sa première demi-heure, Graffiti party semble être un énième film sur le surf qui n’évite pas quelques clichés liés au milieu en mettant en scène une bonne palanquée de blonds platinés...
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le 2 août 2015
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Il est parfois assez déstabilisant, dans une vie de cinéphile, de trouver un cinéma qui résonne à la fois émotionnellement et intellectuellement dans la tête de ses spectateurs. C’est le cas, pour...
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le 14 avr. 2020
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''Big Wednesday'' ou ''Graffiti party'' chez nous, est un récit en partie autobiographique, sur trois amis, Jake (William Kate), Matt (Jean-Michel Vincent) et Leroy (Gary Busey), qui ne vivaient que...
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le 12 déc. 2021
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Bon, Frank Darabont adaptant Stephen King, c'est un peu un combo gagnant. Ca assure d'un truc carré, respectant l'esprit de l'oeuvre originale, distrayant, émouvant et tout. Sauf que là, il y a un...
le 15 févr. 2025
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Même si j'ai pas trop compris la volée de bois vert que s'est pris le deuxième volet des aventures du dieu nordique/surfeur à marteau (faut dire que vu le premier en mode ZZZzzzZZZ, c'était difficile...
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