Tout de même, je suis son plus vieux copain.
Hibernatus surfait sur la vague de l'époque. On parlait à la fin des années 60 de la cryonie ou cryogénisation (wikipedia me prévient que e ne dois pas parler de cryogénie). L'idée de pouvoir ainsi congeler une personne et la ressortir bien des années plus tard était à la mode à l'époque. Ca posait surtout pas mal de questions éthiques.
L'idée de base d'Hibernatus est intéressante. Un homme meurt prisonnier en Antartique. On le retrouve 65 ans plus tard. Ce qu'il a connu du monde s'arrête donc en 1904. Il s'en est é des choses depuis cette année là. La télévision, deux guerres mondiales, des avions allant à deux fois la vitesse du son, de Gaulle, les supermarchés et la société de consommation, le cinéma. Et j'en e des pires et des meilleurs. Seulement voilà, le choc sera difficile, et des scientifiques et psychologues sachant toujours tout déterminent qu'il ne survivra pas à l'annonce. On décide donc de lui mentir et de jouer un faux jeu. Aux frais de l'Etat, tout depuis sa maison jusqu'à la rue sera remis à la mode de cette année 1904. Et toute sa famille jouera le jeu... Sachant que la plupart des gens qu'il a pu connaitre sont depuis longtemps décédés.
Hibernatus promettait donc beaucoup mais offre peu. De plus il est tourné sous forme de pièce de théâtre filmé et je ne e pas cette manière de faire en tout cas pas sous cette forme.
Michael Lonsdale ne semble pas à son aise et on sent très bien la difficulté de jouer de Louis de Funés face à un réalisateur ne riant à aucune de ses blagues, un Edouard Molinaro très froid selon lui, expliquant pourquoi il a arrêté de tourner avec lui.