Dans les sous-sol d'un lycée de campagne au Japon, des personnes vont découvrir que des professeur et étudiants disparus depuis quelques temps sont en fait devenus des monstres avec uniquement leur tête et avides de sang. Dont la fameuse Hiruko...
Réalisé deux ans après Tetsuo, Hiruko the goblin confirme les espoirs placés dans le jeune Shinya Tsukamoto en proposant un récit toujours horrifique, mais moins gore, dans un cadre plutôt inhabituel dans un film japonais, à savoir que c'est situé en campagne. Même si le rythme est parfois décousu, et qu'il se veut aller par moments sur le terrain de l'émotion, on sent tout de même que c'est la folie qui reprend malgré tout le dessus lors des scènes souterraines. Les hommages à Ghostbusters sont là, mais j'y ai surtout vu plusieurs scènes clairement reprises de Evil Dead, à savoir les scènes en plan subjectif qui lui donnent un aspect parfois démentiel, et même l'apport de quelques effets spéciaux, même si c'est avant tout du maquillage et de la prothèse.
Comme le dit Tsukamoto, Hiruko the goblin est clairement une attraction faisant penser à des montagnes russes ; c'est parfois dément, les acteurs semblent s'éclater à hurler à tout va, et même si ça n'est pas son meilleur film, on e un bon moment.