Holy Motors
6.8
Holy Motors

Film de Leos Carax (2012)

masturbation cérébrale pour rat de laboratoire

Il est des fois où être opérateur projectionniste a du bon, voire même du très bon. Mais il faut aussi savoir que lorsque l'on e du côté du très mauvais on ne le fais pas à moitié.

Je ne connaissais pas Leos Carax et en fin de compte je ne veux pas le connaitre du tout. Son film Holy Motors n'a rien pour lui, rien. Denis Lavant? Pffff... c'est loin d'être une incroyable prestation! Je ne parle pas de Kylie Minogue ou d'Eva Mendes... Encore moins de Piccoli (???!!!) ou d'Edith Scob. L'histoire, pour peu qu'il y en ai une est tout à fait ridicule, celle de monsieur Oscar, personnage comédien semble t il, jouant au cours de sa journée et de sa nuit plusieurs roles.

On se perd, les gens dans la salle se perdent et partent, le projectionniste se perd et part (ah non merde il peut pas), on ne comprend pas tout, on se fout de la gueule de chaque scène car, se voulant peut être poétique, ou "intello" ou je ne sais quoi d'autre, il n'y a que le rire comme première reaction.


Que l'on veuille rendre hommage aux comédiens, à sa manière de voir le cinéma, e encore mais que l'on nous serve une bouillie dégueulasse faite avec des reste avariés de poisson et de foie de volaille, le tout accompagné d'un somptueux riz au rat, là je dis non!
1
Écrit par

Créée

le 11 août 2012

Critique lue 463 fois

1 j'aime

1 commentaire

bigfoot

Écrit par

Critique lue 463 fois

1
1

D'autres avis sur Holy Motors

Pas une affaire Holy

J'ai toujours du mal avec les gens qui continuent à faire des films pour expliquer que le cinéma est mort : j'ai l'impression d'assister à deux heures de nécrophilie. J'ai rien contre l'idée que des...

Par

le 16 juil. 2012

132 j'aime

68

S'ériger en art triste

Holy brius L'étrange est sans doute la notion la moins bien partagée au monde. Expliquez à vos proches (enfants adolescents, voisins) gavés de télé-réalité ou de téléfilms avec Thierry Neuvic, qu'en...

Par

le 15 nov. 2012

130 j'aime

29

Holy Motors
10

Saint Moteur

Treize ans. Treize longues années ont été nécessaires à Leos Carax pour revenir au cinéma français accompagné d’un long-métrage sélectionné au Festival de Cannes 2012. Et quel long-métrage ! Holy...

Par

le 19 févr. 2013

119 j'aime

6

Du même critique

La Grande Évasion
10

captain hilts

En 1963 le cinéma populaire américain se découvre une deuxième jeunesse grâce aux talents conjugués de grands noms du 7ème art. "La grande évasion" est, à mes yeux un film coup de poing. C'est à dire...

Par

le 9 févr. 2012

16 j'aime

10

Tout est illuminé
10

"illumination is the realisation number one"

Citer Gogol Bordello en titre de cette critique n'est pas anodin, en effet, quoi de plus justifié que de rendre hommage au fabuleux groupe d'Eugene Hütz tant ce film est gypsy punk. Commençons donc...

Par

le 27 juin 2011

13 j'aime

4

ballade en cuir moustache pour cow boy viril

Nous sommes en 1959 quand ce remake américain des sept samouraïs de tonton Kurosawa est tourné. Derrière la caméra, ni plus ni moins que le doué John Sturges qui se trouvait être à l'époque connu...

Par

le 7 avr. 2011

12 j'aime

2