Album de famille aristocratique. Sur les traces d'une enfance déchue.
Ici, le temps s'est arrêté.
Pour conjurer la mélancolie, on accélère le phrasé. Mais le rythme de screwball comedy s'accommode mal de la vacuité des dialogues et de l'inanité de personnages antipathiques. Manque flagrant de recul d'un entre-soi qui ne perçoit plus sa toxicité. Difficile d'exc le nombrilisme d'un confinement qui ne saisit pas sa chance de connecter avec la nature, avec plus grand que soi, préférant pompeusement se réfugier derrière Hockney ou Monet. Et nous d'assister extérieurs et agacés à ces batailles de références autosatisfaites à qui sera le plus mondain, le plus cultivé. Tous les apparats superficiels et caricaturaux d'un milieu qui n'a même pas l'excuse d'être populaire.
Jamais de ma vie, je ne me suis senti moins cinéaste
On confirme.
Créée
le 11 mai 2025
Critique lue 3 fois
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