Aujourd’hui, je vous parle d’un film qui m’a franchement laissé sur ma faim : Insidious – Chapitre 2, réalisé par James Wan en 2013. Alors oui, c’est la suite directe d’un premier opus que j’avais trouvé plutôt efficace… mais cette fois, la magie n’opère plus. Ma note ? 4 sur 10. Et je vais vous expliquer pourquoi.
Dès les premières minutes, on sent que le film veut nous embarquer dans quelque chose de plus vaste, de plus complexe. Entre les voyages dans le temps, les révélations sur le é de Josh, et les connexions avec le premier film, y a clairement une volonté d’élargir l’univers. Et sur le papier, c’est plutôt une bonne chose. Mais dans les faits… ça devient vite confus.
On se retrouve avec une intrigue qui court dans tous les sens. Les flashbacks s’enchaînent, les retours en arrière se multiplient, et au final… ben, on décroche. On a du mal à s’attacher aux personnages, à ressentir quelque chose, parce que le récit est trop occupé à tout expliquer plutôt qu’à nous faire vivre l’horreur.
Et parlons-en, justement, de cette horreur. James Wan, d’habitude super efficace dans sa manière de jouer avec nos nerfs, semble ici en mode automatique. Les jumpscares sont prévisibles, les scènes censées faire peur tombent à plat… Il y a une vraie perte de tension. On est loin du malaise sourd et progressif qui faisait la force du premier.
Côté personnages, même constat. Patrick Wilson, qui joue Josh, avait matière à proposer quelque chose d’intéressant, notamment avec le twist de fin du premier film… mais on reste en surface. Les dialogues sont souvent plats, explicatifs, et les personnages peinent à évoluer. Même Lin Shaye, que j’adore en médium excentrique, paraît un peu en retrait.
Alors oui, je reconnais l’ambition. Le film veut construire une vraie mythologie, tisser un lien solide entre les événements… mais à force de vouloir en faire trop, il s’essouffle. Et c’est dommage, parce qu’il y avait du potentiel.
Bref, Insidious – Chapitre 2, pour moi, c’est un film qui veut bien faire mais qui se perd en route. Il manque de clarté, de tension, et surtout d’émotion. Pas un désastre, non, mais une suite franchement décevante.