Overdose d'arc-en-ciels en forme de coeur.
Oui, le monde peut être moche. Oui la vie n'est pas toujours rose, et le chômage et la misère continuent de sévir ici-bas, mon bon monsieur, et aucun film n'y changera rien. Et puis les bons sentiments, c'est tellement surfaits, tellement niais, mièvre, ça me donne envie de vomir devant tant d'hypocrisie.
Ok. Et alors ?
La vie n'est pas toujours multicolore, mais ce n'est pas pour ça qu'il faut voir tout en noir. Dans mon cas j'aime les bons sentiments, l'amitié, la compréhension (à petite dose hein). Ça n'a jamais fais de mal à personne. Et des bons sentiments, en veux-tu en voilà dans ce film, dont on m'avait dis beaucoup de bien avant que j'aille le voir de mes propres yeux. Parce que l'équipe de ce bijou a eu le don de me faire rire de tout, sans que je n'éprouve pas de remords particuliers, juste un pincement au cœur dans les quelques scènes un peu plus sombres et tristounettes (mais jamais emmerdantes). Mais sinon j'ai ris volontiers à Omar Sy, à son "pas de bras, pas de chocolat !" qu'on m'avait répété trouzemille fois, à ses talents de barbiers, aux gros mots qui sortent de sa bouche.
"On peut rire de tout, et avec n'importe qui". C'est grosso modo ce que m'a appris cette œuvre. Un joli 9/10 pour le premier film français que j'ai apprécié depuis longtemps.