Bienvenue chez les Nan(ch')tis
J'ai vu ce film le jour de sa sortie et n'ai donc pas été influencé par le phénomène de bouche-à-oreille dont il a bénéficié (et que j'ai du mal à concevoir, d'ailleurs). À l'exception de quelques scènes plutôt drôles et un jeu d'acteurs plutôt convaincant, le film reste un bon gros recyclage des succès de cinéma récent (ou moins récent d'ailleurs), avec deux protagonistes que tout sépare et qui vont finir par s'apprécier. Rien de nouveau sous le soleil.
Beaucoup de gens comparent le succès de ce film à celui des Ch'tis en disant "ça, au moins c'est du bon cinéma", mais la thématique est pourtant strictement la MÊME. Le fait qu'il se e à Paris dans un milieu social ultra-privilégié (en opposition aux employés de la Poste dans le Nord) ne retire rien au fait que l'humour est la plupart du temps carrément lourdingue de par la longueur des scènes et surtout leur non-originalité. Ce n'est pas parce que le héros d'un film est amateur d'art contemporain ou de musique classique que le film fera plus dans la sophistication qu'un film où le héros e son temps dans une baraque à frites en buvant de la bière.
La bande-annonce ainsi que la promo m'avaient plutôt emballé, notamment le côté histoire vraie (d'où mon envie de le voir dès le premier jour), mais finalement ce film n'offre rien de nouveau, et surtout rien d'exceptionnel ni de réaliste. À part peut-être un bon tremplin pour Omar Sy qui gagnerait à être vu plus souvent au cinéma.