Quelle déception ! Quel ennui !
Et surtout quel drôle de "chef" opérateur qui privilégie le flou, le très-très-très grOs plan, de trois-quart dos, de profil, sur les mains, les pieds... dans la voiture, de dos, avec un gros flou sur la route, sans doute histoire de montrer que l'avenir est bien plombé ; mais du même coup, le film aussi.
L'argument : Deux frères, l'un en hautes études, l'autre... avec un père aimant et attentif.
C'est tout ?
Non, dans le court roman extrêmement fort de Laurent Petit-Mangin, l'on assistait à la lente mais inexorable dérive de l'aîné sous le regard inquiet de son père et de son frère.
Ici, la dérive est immédiate et malgré les acteurs - que pour ma part, je trouve irréprochables - l'on ne s'intéresse jamais vraiment à leur sort.
Il me semble de surcroît que le film ne suit pas exactement le roman, ce qui donne une fin, certes enfin émouvante, mais plus axée sur le père que sur le fils. Peut-être devrais-je relire le roman pour en être sûre.
En résumé, la façon de filmer est ce qui m'a le plus indisposée, pratiquement tout au long du film, mais l'histoire n'a pas été non plus à la hauteur de mon souvenir littéraire.