Voilà, 9/10. Pas 10 pour le peu d'incompréhension que j'ai eu durant le film, touchant des détails hein, rassurez-vous j'ai compris l'issue du film.
J'adore l'esthétique du film, et je m'y attendais : le grain typique de l'image durant ces années, des formes mystérieuses, qui apparaissent brutalement puis qui se fondent dans le décor comme quelque chose de normal (j'ai beaucoup apprécié les ages dans l'hôpital, et celui de la poursuite avec la voiture dont les agers sont difformes, notamment), puis les effets spéciaux simples, si on peut appeler une augmentation des images par seconde "effet spécial". Tout cela donne une super ambiance, dans laquelle plonge peu à peu notre personnage principal. Ce qui nous rend confus d'ailleurs, puisque dès l'assaut du début, nous y sommes plongé...
Alors qu'il n'est pas encore mort !
Sinon, ailleurs, que du bon, voire du très bon (mais pas non plus du remarquable) comme dans la narration, dans le rythme, les dialogues, le dénouement...
Quand même quelque chose de vachement cool, c'est la façon dont le film nous fait osciller entre deux mondes : celui qui le hante, le punit, et celui qui le rassure.
Comme un syndrome de bipolarité au final.
Deux mondes bien servis, surtout pour le second, avec le chiropracteur, "l'ange", qui arrive toujours à la rescousse de Jacob.
Au final, on se rend compte progressivement de la situation de Jacob, et, comme les images du film (en général) rien n'est violent, mais tout fait peur.