Bof-Fils !
Il faudrait peut-être dire à Catherine Breillat que les années 1970 sont loin derrière nous, qu'on ne peut plus choquer le bourgeois ou l'affrioler avec des scènes de cul, mettant en scène un...
Par
le 17 sept. 2023
37 j'aime
26
Voir le film
Difficile d'imaginer aux premiers abords comment réussir à filmer une situation sociale aussi malsaine qu'une relation sexuelle entre une femme et le fils de son mari.
Bah Catherine Breillat a réussi à trouver la recette juste pour dépeindre quelque chose d'extrêmement existentialiste (par delà le bien et mal comme le dirait l'allemand avec sa grosse moustache) qui pour autant nous fait sortir, en tant que spectateurs, grandis moralement de cette expérience.
J'ai presque l'impression d'un écho anthropologique aux thèses de Levis-Strauss et des raisons pour lesquelles l'inceste est banni moralement dans toutes les sociétés humaines même les plus archaïques.
Par ailleurs gros point que prend l’œuvre pour le choix des musiques: Dirty Boots de Sonic Youth (classique de fou) qu'apporte vraiment un truc en terme d'énergie dans ce film assez lent, et bien sûr "Vingt ans" de Léo Ferré pour le conclure et accompagner le générique de fin, j'ai trop aimé.
Créée
le 22 mai 2025
Critique lue 4 fois
1 j'aime
Il faudrait peut-être dire à Catherine Breillat que les années 1970 sont loin derrière nous, qu'on ne peut plus choquer le bourgeois ou l'affrioler avec des scènes de cul, mettant en scène un...
Par
le 17 sept. 2023
37 j'aime
26
Catherine Breillat n’a pas été épargnée par la vie, c’est le moins qu’on puisse dire : son retour à Cannes après un AVC et des années où elle a été sous emprise d’un homme qui l’a exploitée, avec un...
Par
le 16 sept. 2023
17 j'aime
Pas sulfureux mais romantique, telle est la façon dont Catherine Breillat juge son propre cinéma, ce en quoi il est permis de ne pas adhérer. Qu'importe, disons que la réalisatrice est ée...
Par
le 13 sept. 2023
14 j'aime
4
Lesram était depuis longtemps promis à devenir le meilleur rappeur de sa génération grâce à une écriture et une technique monumentale. Seulement voilà: il aura quand même fallut attendre pas mal...
Par
le 30 janv. 2024
3 j'aime
« Le déserteur » part d’une idée intrigante : celle de mettre à l’écran la fuite d'un soldat de l'armée israélienne et son retour dans une société teintée d’hédonisme et de soleil, à Tel-Aviv, la...
Par
le 28 avr. 2024
2 j'aime
C'était attendu, toute l'influence du cinéma de Jia Zhang Ke donne enfin naissance à ses premiers enfants. Vraiment quel plaisir de le voir en tant qu'acteur dans un film aussi maîtrisé dans son...
Par
le 24 avr. 2025
1 j'aime