En 1810: Une vieille aristocrate russe réfugiée en peu avant la Révolution Française s'avère être une joueuse invétérée de cartes. Un mystérieux aristocrate, le Comte de Saint-Germain lui donne une martingale infaillible pour gagner à coup sûr mais tous les hommes qui se confrontent au jeu avec la comtesse meurent subitement de mort violente..
Je n'ai pas vu la version originale de 1937 donc ma critique est neutre. On ne connaît pas grand chose du cinéaste Léonard Keigel, auteur de quatre films seulement, qui avait le même désagrément physique que John Ford, Raoul Walsh et Fritz lang puisqu'il était borgne. Ne cherchez pas de l'action, vous seriez déçus, non il s'agit d'un film d'atmosphère flirtant avec le Fantastique.
Ce film marquera le grand retour sans suite de la comédienne allemande Dita Parlo, après sept années d'absence au cinéma. Elle est mystérieuse à souhait avec un regard par moment sinistre qui rappelle un peu l'immense Bette Davis. Michel Subor joue l'officier- hussard qui tente de percer le secret des cartes. Simone Bach, Jean Negroni, Philippe Lemaire, Jacqueline Monsigny, Bernard Tiphaine et André Charpak complètent la distribution. Le noir et blanc est sublime et la Mort, tapie dans l'ombre, joue sur les destinées...