Après un premier quart d’heure prometteur, en ce qu’il invite au mariage des genres et des références, qu’il offre à Alien (Ridley Scott, 1979) une parodie amusante, Night of the Creeps traîne péniblement la patte et se borne à parsemer son enquête et policière et étudiante de brèves scènes de tension aussitôt mises en place aussitôt arrêtées ; la conséquence immédiate est la frustration d’un spectateur qui n’a, en contrepartie, pas grand-chose à se mettre sous la dent. La fluidité de la réalisation signée Fred Dekker, qui signera l’année suivant le plus réussi Monster Squad, sorte de Goonies sauce monstres des studios Universal et Hammer, assure un semblant d’intérêt que réhausse également la qualité des effets visuels. Une petite curiosité inaboutie, sorte de Ghostbusters (Ivan Reitman, 1984) où les fantômes auraient été remplacés par des sangsues et des zombies, sous perfusion Grease (Randal Kleiser, 1978). Marque de fabrique d’un réalisateur de seconde zone habitué à diriger des pots-pourris d’influences alors à la mode.