Une seconde partie toujours de haut niveau, mais décevante.

La désolation de Smaug, seconde et avant dernière partie de la trilogie du Hobbit, est un excellent film d'Héroïc Fantasy mais une adaptation assez limitée du livre de Tolkien, voire même très limitée. En effet, de grandes libertés ont été prises par P. Jackson, allant jusqu'à l'invention pure et simple de personnages et de situations, ce qui, dans un premier temps, ne plaira probablement pas aux fans de la première heure de l'œuvre. é ce premier constat, ce second volet se révèle être toujours d'un haut niveau, que l'on soit clair sur ce point, mais s'avère être également décevant. Le film est bien trop long (plus de 3h) et ce de manière inutile et injustifiée (puisque rajouts de situations inexistantes dans le livre et nullement utile à la progression de l'histoire). Alors certes, curieusement, l'on ne s'ennuie pas, même si les 3h se font bien sentir (ce qui ne m'étais jamais arrivé avec chaque volet de LoTR), grâce à une qualité de mise en scène qui ne laisse aucun répit au spectateur du fait d'un enchaînement d'action quasi ininterrompu. Mais l'on ne peut s'empêcher de ressortir déçu du spectacle que l'on vient de voir. Car au delà de la qualité générale indiscutable du film (scénario de base, effets spéciaux exceptionnels, acteurs au top, musique toujours de qualité), il est maintenant évident que l'histoire du Hobbit, qui représente un seul livre de moins de 400 pages rappelons-le, n'était pas fait pour être adapté en trois films de 3h. Il est donc clair que P. Jackson a dû répondre aux pressions commerciales afin de sortir trois films, comme pour LoTR, quitte à meubler par n'importe quel moyen ces trois films dont l'histoire aurait largement pu tenir en un seul et unique film de 3h. Pour être plus concret, seule la dernière heure du film est vraiment impressionnante et ionnante, qui correspond à l'entrée en scène de Smaug. D'ailleurs, pour le coup, Smaug est à l'heure actuelle le dragon le plus réussi de l'histoire du cinéma. Bref, ce second volet est évidemment tout de même à conseiller pour les fans ou non de Tolkien et bien entendu d'Heroïc Fantasy. Dommage quand même.
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le 16 déc. 2013

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Saga

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