Pour le final, retour à New York City ! Direct to vidéo en pour le cinquième et ultime chapitre de la saga Le Justicier (Death Wish), après les trois premiers épisodes du cinéaste Michael Winner et l'overdose du quatrième opus par le réalisateur J. Lee Thompson, cet épisode de janvier 1994 est écrit et réalisé par le cinéaste Allan A. Goldstein (Brain transplantation, Y a-t-il un flic pour sauver l'humanité ?). Un dernier polar urbain réac pour les uns ou nanar dopé à l'adrénaline pour les autres, produit et distribué pour 5 millions de dollars de l'époque par le célèbre producteur Menahem Golan via sa boîte de prod 21st Century Film Corporation suite à la faillite familiale de The Cannon Group en 1989. La Légende Charles Bronson (Les Sept Mercenaires, The Indian Runner) retrouve pour la dernière fois à 71 ans son personnage de vengeur solitaire face à la mafia new-yorkaise dans ce Death Wish V : The Face of Death. Dirty Bronson revient grâce au joli chèque de 5 millions de dollars équivalent à cette production de vigilante movie.
Professeur d'architecture dans une université, Kersey voit une nouvelle fois sa vie bouleversée quand sa compagne est victime de la violence du père de sa fille, un caïd de la mafia. Mais le jour où elle est assassinée, le justicier reprend du service...
Au casting d'autodéfense, la grande couturière Lesley-Anne Down (Quand la Panthère rose s'emmêle, Reagan), Michael Parks (La Bible, Tusk), Saul Rubinek (Impitoyable, La Ballade de Buster Scruggs), Erica Lancaster, Robert Joy (Atlantic City, Land of the Dead - Le territoire des morts) et Miguel Sandoval (Jurassic Park, Blood Father).
Tiens mais c'est Albert, comment ça va cher Albert toujours aussi gros !
Paul Kersey, dit le Justicier, a liquidé tous les truands impunis qui encombraient sa ville : il peut à présent, sinon dormir sur ses deux oreilles, du moins envisager une reconversion pacifique. C'est ainsi qu'il se fait embaucher comme professeur d'architecture dans une université d'un autre État. Bientôt, il rencontre Olivia, un superbe mannequin, mère d'une adorable petite fille. Le bonheur semble reprendre ses droits. Mais voilà que Tommy O'Shea, le père naturel de la gamine, refait inopinément surface pour réclamer la garde de son enfant. Les menaces de cet individu, petit chef de la mafia locale, n'impressionnent guère Kersey. Jusqu'au jour où O'Shea défigure Olivia...
Les armes vous rendent nerveux ?
Non, quelques fois c'est utile, ce sont les crétins qui les tiennent qui me rendent nerveux.
Conformément à la tradition de la saga du Justicier, la nouvelle femme de Kersey décède tragiquement dans une première partie des coulisses de la mode US des nineties réveillant ensuite/enfin le vieux matou de Bronson pour le massacre des hommes de main dans une succession de morts violentes notamment à coups d'empoisonnement aux cannoli, au téléguidage d'un ballon de foot explosif ou même par filmeuse automatique pour arriver au final de disparition chimique face au cabotin de Parks ! Handicapé d'un minuscule budget mais enrichi par la mise en scène de Goldstein introduisant une bonne dose d’humour et de second degré, notre justicier revient avec ses méthodes expéditives dans le NYC dans toute la splendeur d'un tournage à Toronto au Canada. Un dernier opus sans scénar respectant le cahier des charges avec papy Charles en roue libre de son plus célèbre personnage. La relation entre Bronson & Menahem Golan s'est dégradée pendant le tournage, au point que l'Icone Bronson ne communiquait avec le producteur que par l'intermédiaire du réalisateur Goldstein. À la sortie de Death Wish V : The Face of Death, Golan a annoncé son intention de réaliser un nouvel opus, Death Wish VI : The New Vigilante. Bronson avait également annoncé qu'il ne reprendrait plus son rôle de Paul Kersey, estimant que la franchise touchait à sa fin. Cependant, la 21st Century Corporation a fait faillite suite au bide de cet opus aux États-Unis à 1,7 million de dollars suivant une sortie vidéo mondiale et le projet DW6 a été annulé. La saga renaît de ses cendres vingt-quatre ans plus tard en 2018 avec le remake Death Wish, Bruce Willis interprétant Le Croque-mort Paul Kersey.
La gourmandise tue, le gangster Chicki Paconi meurt empoisonné par des cannoli, bin merde alors lui qui se méfiait de tout le monde et de son ombre, il s'est fait avoir par un gâteau !