Quatrième adaptation du roman éponyme de Gaston Leroux, suite de "La Chambre jaune" même si on peut carrément parler de diptyque, une nouvelle fois réalisé par Bruno Podalydes et sorti en 2005, est mauvaise, tout simplement. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai mis autant de temps à voir cette suite, je n'avais pas tellement aimé le premier opus que je trouvais particulièrement théâtral et puis, plus simplement, j'ai beaucoup de mal avec Denis Podalydès dont je n'apprécie pas le jeu et puis dont j'ai énormément de mal à me projeter le personnage qui est censé être jeune et dynamique, ce qui n'est pas vraiment le cas ici. Même si le réalisateur a gardé ce côté un peu décalé des romans dans l'ambiance, c'est surtout particulièrement ennuyant. C'est déjà un reproche que je faisais au précédent opus (et même aux précédentes adaptations d'ailleurs), c'est ce problème de rythme qui semble être inhérent dès que l'on adapte un roman de Leroux. L'enquête piétine et puis surtout, tout est ultra prévisible ! Ainsi, on ne rentre jamais vraiment dedans, j'ai par exemple lâché l'affaire au bout d'une heure (j'ai tout de même terminé le film mais j'ai eu énormément de mal à me concentrer). Un comble pour une enquête policière sensée être palpitante, surtout que l'on y retrouve tous les personnages du premier film. Et puis le film essaye tout de même de nous faire croire que
Sabine Azéma peut jouer la mère de Podalydès, les deux ayant moins de quinze ans d'écart ;
c'est grossier en plus d'être risible. Ainsi, malgré de très beaux décors, une mise en scène réussie (même si les nuits américaines font un peu tâche) et un casting impressionnant, "Le Parfum de la dame en noir" est loin d'être, pour moi en tout cas, une réussite.