Humour bancal

Le Petit Baigneur est certainement l'un de mes plus grands fous rires que j'ai pu connaître quand j'étais enfant. En effet, face à la scène du tracteur et les péripéties qui en ont découlés. Gosse, j'en ai eu les larmes aux yeux et je m'étouffais dans mon rire. C'est dire si ça m'avait marqué.

Deux décennies plus tard, je revois Le Petit Baigneur. Je ne l'avais plus vu depuis. Force est de constater que par rapport aux souvenirs d'enfance, le film n'est pas aussi drôle (fichue vieillesse).

De Funes fait De Funes. Mais un peu trop. On sent parfois le comédien qui surjoue, qui en fait un peu trop face à un film qui a été écrit sur mesure pour lui. Derrière, les Branquignols se débrouillent, mais ce n'est pas Byzance non plus. En fait, l'oeuvre souffre surtout dans sa première partie.

En effet, ça démarre tardivement et les gags sont très rarement drôles. Il faut donc s'accrocher pour accéder à la deuxième partie et au moment où le film finit vraiment par décoller. C'est à partir du moment où Fourchaume se rend au domicile de Castagnier. Là les gags me font enfin rire par moments.

C'est donc une oeuvre bancale, une comédie familiale assez limitée. C'est clair que l'on trouvera De Funès en plus grande forme dans d'autres films. Mais ce n'est pas non plus totalement mauvais.