Bourré de clichés jusqu'à la gueule, ce film catastrophe renoue avec ceux qui ont eu leur heure de gloire à Hollywood dans les années 70, mais il ne démarre véritablement qu'à l'explosion du volcan, c'est à dire vers la moitié du film. Avant, il a fallu se farcir 1h de tergiversations ; en fait, c'est bien construit car le réalisateur pose ses pions de façon patiente. Le propos insiste plus sur la violence de l'éruption que sur les personnages qui sont ultra formatés, on peut le regretter au premier abord pour leur côté incolore, mais on se laisse vite porter par l'action trépidante et les dégâts causés par ce Dante's Peak, obtenus grâce à d'excellents Fx qui utilisent plusieurs techniques : maquettes géantes bien simulées, quelques effets numériques, des explosions vraiment réussies et beaucoup de savoir-faire de la part des artificiers hollywoodiens, le montage créant illusion. Du coup, les acteurs n'ont pas trop l'occasion de se surer, c'est d'ailleurs pour se changer de Bond que Pierce a dû accepter ce film... mais après tout c'est pas bien grave, le film remplit son rôle qui est d'être spectaculaire, et de ce côté, la mission est accomplie, certains effets étant bluffants.