Le Plongeon par stephbeaujean

Cette curieuse promenade, d'un homme qui a choisi de rentrer chez lui en ant de piscine en piscine, laisse éclore lentement une étrange métaphore sur la déchéance. Burt Lancaster est d'une perfection absolue, son corps de quarantenaire musculeux oscillant entre puissance immortelle et fragilité naissante. Du torse bombé des premières images au dos courbé des dernières, c'est à la chute de dieu à laquelle le spectateur est convié.
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 3 mars 2012

Critique lue 401 fois

2 j'aime

stephbeaujean

Écrit par

Critique lue 401 fois

2

D'autres avis sur Le Plongeon

A chlore perdu

Burt, 55 ans et bâti comme un demi-dieu grec, se balade en slip de bain moulant pendant tout le film (attention les filles, à un moment il l'enlève) . Et oui, un jour il a la fulgurante idée de...

Par

le 28 nov. 2010

97 j'aime

18

Aqua bond

The Swimmer est un film de 1968 qui en marque bien toutes les caractéristiques et qui ne sortira pourtant pas avant 2010 sur nos écrans, allez savoir pourquoi... Le point de départ est relativement...

Par

le 18 mai 2012

49 j'aime

17

Mitch Buchannon

Ceci n'est pas véritablement une critique, je n'aurais pas les mots exacts pour rendre hommage à ce film. Qu'est-ce que Le Plongeon? Tout d'abord nous mettons les pieds dans la bourgeoisie...

Par

le 26 juin 2013

33 j'aime

24

Du même critique

Critique de Les derniers jours de Stefan Zweig par stephbeaujean

Quant on s'attaque à la biographie du biographe par excellence, mieux vaut être armé d'une vision ambitieuse. Or ce portrait des derniers jours de Sweig ne s'ourle jamais d'ambiguïté, ni ne parvient...

le 28 févr. 2012

5 j'aime

1

Le revers Américain d'"Une partie de campagne de Depardon"

Les documentaires sur les campagne présidentielles ne sont pas courant. Probablement leur honnêteté contrainte par le régime du secret propre au milieu politique ne dupe personne. Celui là ne déroge...

le 16 mars 2012

3 j'aime

Peter Weir période Australienne, jeune et déjà ma^tre de son cinéma

Peter Weir, sur sa terre natale, encore loin d'Hollywood, dresse le portrait d'un pensionnat pour jeunes filles de bonne famille du début du siècle dernier. L'éducation rigoriste anglaise est...

le 6 mars 2012

2 j'aime