De l'énergie vitale

Les bêtes du sud sauvage a un petit quelque chose de malickien. C'est choral, ça nous dée, ça va chercher dans l'adn de notre nature animale, ça raconte le sens de la vie, ça interroge le bien et le mal et ça c'est déjà bien.

Mais là où Malick se regarde faire et peaufine sa névrose ésotérico philosophique jusqu'à foutre la gerbe, Wallis Quvenzhané est plus spontané, moins prétentieux.

La petite Hushpuppy a 6 ans et déjà l'âge de er à l'âge adulte. Il va bien falloir car le monde est en train de basculer. Ca concerne le destin des hommes en général, qui bouleversent l'équilibre du monde, ça concerne son destin à elle qui justement vivait à l'écart des hommes.

C'est très bien filmé, caméra au poing mais pas trop, l'interprétation de la fillette avec ce regard de défiance est assez bluffante. On a l'impression qu'elle s'amuse comme une gosse de 6 ans et pourtant on a le sentiment qu'elle est capable de bouffer la terre entière.
Et le bien, le mal ? Peu importe, ça n'existe pas dans l'esprit des bêtes sauvages.
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le 5 mars 2013

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blomki

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