les six histoires s'avèrent être d'une telle naïveté (et les dialogues d'une telle platitude) . . .

Michel Ocelot (Kirikou et la sorcière - 1998, Kirikou et les bêtes sauvages - 2005 & Azur et Asmar - 2006) est ce que l'on pourrait qualifier de Pixar à la française, en effet, on a jamais été déçu de son travail, plutôt iratif et enthousiaste à chaque fois qu'il nous offrait une nouvelle oeuvre. Avec Les Contes de la nuit (2011), que l'on pourrait très bien qualifier de suite du film Princes et princesses (1998), le réalisateur nous déçoit et c'est bien la première fois. Le schéma narratif étant inlassablement répété au grès des six petites histoires, on fini rapidement par être lassé de cette succession sans grande originalité. Certes, comme toujours avec Michel Ocelot, l'esthétique de l'animation est absolument magnifique, les couleurs foisonnes, le sens du détail est (parfois) au rendez-vous, mais les six histoires s'avèrent être d'une telle naïveté (et les dialogues d'une telle platitude) que l'on regrette amèrement que cela puisse durer aussi longtemps. Sur un format court (pour la télévision par exemple), cela n'aurait eu aucune incidence, on aurait apprécié le travail à sa juste valeur, mais voir et revoir les mêmes tableaux se répéter aux grès de six intrigues aussi minces, on peine a y trouver notre compte. Cependant, les enfants seront sans le moindre mal séduit par tout le travail fournit, quant aux plus grands, seuls ceux ayant gardés leur âme d'enfant pourront adhérer pleinement à ce voyage en ombres chinoises.

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