Un récit nuancé

J'ai été agréablement surpris par Les Cyclades. Non pas parce que j'en avais une attente particulière, mais parce que les comédies françaises, même si j'en vois plein grâce à mon boulot, sont loin d'être mon dada.

J'aime bien Laure Calamy, que j'ai vu plein de fois dans Antoinette dans les Cévennes aux côtés justement de Olivia Côte, parce que je l'ai projeté plein de fois. On doit dire que le jeu est juste et crédible.

Ce qui est crédible surtout c'est la nuance apportée aux personnages. A chaque fois je m'attendais à des personnages caricaturaux, à des gros clichés qui allaient nous présenter des personnages attendus, mais non. Chaque fois qu'on voit un jugement pointer son nez à propos d'un personnage, celui-ci se met à changer, parce que le personnage va dire ou faire quelque chose qu'on attendait pas.

Et c'est un peu ça aussi la vie : des gens râleurs, des gens exubérants, des gens volages, des gens qui disent des trucs qu'ils voulaient pas dire, ou qui font des conneries, ou qui font des trucs qui ne "se font pas", mais aussi des gens, les mêmes, qui peuvent être touchants, et sincères parfois, et ettre leurs erreurs, et s'exc, et prendre conscience de leurs défauts ou leurs faiblesses.

Les gens dans la salle on ri à plusieurs reprises. Et on est d'accord que c'est pas un chef d’œuvre, que c'est pas du grand Cinéma avec un grand "C", que ça ne va sans doute pas être nominé à quoi que ce soit, mais c'est suffisamment qualitatif pour nous faire er un bon moment et nous surprendre.

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