J'ai une très bonne excuse. Ces derniers jours, j'ai vu un des meilleurs films du génial Sacha Guitry, j'ai vu aussi un feuilleton britannique d'une très grande puissance, un autre, français cette fois, qui m'a définitivement réconcilié avec Maurice Pialat, et enfin comme si cela ne suffisait pas j'ai visionné quelques heures auparavant un film japonais que je classerais sans hésiter parmi les plus belles histoires d'amour en même temps que parmi les critiques les plus féroces de la Société.
Après tout cela, il faut redescendre sur terre quitte à avoir recours à un traitement radical. Et comme on le dit si bien sur le site Nanarland "Le Pire n'est jamais décevant".
Et on ne pourra jamais être déçu par Kev Adams, degré zéro voire même dans de très fortes températures négatives en talent de comédien au succès aussi impressionnant qu'incompréhensible. Mais le mérite de cette non-déception en revient aussi à un "scénario" qui atteint les cimes de la débilité la plus embarrassante, aux autres comédiens tous au diapason pour livrer le pire du pire, non... non... rassurez-vous je ne vais pas parler de réalisation ici...
Merci Kev, merci à tout ce groupe de non-talents réunis, merci le cinéma français, merci pour m'avoir remis les pieds sur terre.