J'ai pas vu l’intérêt du film. Le coté thriller est raté à cause d'un scénario à effets de surprise bien vain. Si on comprend bien chaque rebondissement, en revanche on n'a aucune vision claire de l'histoire à la fin du film. Bon, pour être honnête je n'ai pas vraiment cherché à tout recoller les morceaux parce qu'autant oublier assez vite ce film.
Le versant solaire à Tenerife est sans intérêt, autre que de découvrir cette langue sifflée. Ça ressemble à une pub pour voiture. Sauf que là, la voiture est en maillot de bain et aime bien l'enlever (huhu, blague aussi relou que le regard du réal sur son actrice principale). Le versant sombre, style "polar réaliste" à Bucarest ne prends pas vraiment non plus.
Ça clignote de partout "références cinéphiles" : un rdv à la Cinémathèque, une scène de fusillade dans un décor de cinéma, la salle de bain de psychose... Mais c'est finalement un film assez balourd. Dans tous ces "clins d’œil" il y a une mini vignette où un réalisateur américain en repérage décors se fait assassiner par les mafieux espagnols. Et là on se dit que peut être que Corneliu a glissé un petit élément autobiographique dans son film !
Le seul moment que je retiendrai, c'est que pendant le tutoriel "langue sifflée" j'ai tout bien fait comme ils ont expliqué dans le film, les doigts dans la bouche comme une gâchette, l'orientation vers l'oreille, les dents rentrée, la langue sous l'index, le souffle qui vient du ventre et pas des poumons.... je me suis lancé et.... et ..... rien ! Rien à part des gros postillons et l'air assez con. Je ne sais toujours pas siffler.