Lucy a retrouvé ses neurones !
Si vous avez été déçus par Lucy, regardez Limitless vous aurez beaucoup moins l'impression d'être pris pour un con...
Car Limitless fournit un traitement, bien plus intéressant, du thème de la déification de l'être humain par les drogues que le rejeton difforme de Luc Besson. L'histoire que nous propose Neil Burger est plus fluide, plus attrayante et clairement moins perchée que Lucy. La réalisation est ici au service du récit, les mouvements de caméra et les zooms infinis mettent habilement en valeur la toute-puissance d'Edward.
Mais le plus appréciable avec Limitless, c'est que le récit joue à fond la carte de l'immoralité, et cela fait vraiment plaisir de voir un metteur en scène qui ne succombe aux sirènes de la morale et la bien-pensance...