J’avoue qu’avant ce film, j’avais une très vague notion de ce qu’avait été cette guerre au Sri Lanka, un pays où m’apparaissait qu’il fait bon vivre en tout cas pour y faire du tourisme : tout ce qu’un pays en guerre entraîne apparaît, la fuite, les vengeances, la violence. On ne peut pas s’empêcher de penser à l’Ukraine, au Soudan, à Gaza et à bien d’autres endroits du monde.
Toute la culture srilankaise, ses couleurs, ses fêtes a été habillement intégré au scénario sans scène gratuite, et à ce micro quartier parisien qu’il m’arrive de fréquenter régulièrement et que je verrai d’un autre oeil.
On y retrouve sans caricature les ingrédients de l’immigration dans notre pays.
Et au-delà, Lawrence Valin et son incroyable visage dépigmenté offre un puissant hommage à la et ses possibilités d’intégration.