Lost Destination par AntoineRA
Eduardo Chapero-Jackson, le réalisateur, a sans doute voulu extérioriser ses frustrations d'une jeunesse difficile avec ce Lost Destination. Sara est une ado de 15 ans qui ne s'entend pas avec ses parents, ni ses camarades, et finit par vouloir se suicider. Lost Destination n'est toutefois pas un teen drama classique et traite ce thème ronflant de l'acceptation de soi en le mettant en parallèle avec tout un univers fantastique. Ainsi, Sara se retrouve plongée dans ce monde sombre et torturé, étrangement similaire à Ink, et doit en percer les mystères. Cette mise en scène permet alors un visuel plutôt original, aux ténèbres intérieures stylisées et quelques effets d'ambiance intéressants. Tout du moins quand le long-métrage n'est pas alourdi par ces ages d'animations médiocres et futiles, et des séquences Hip Hop qui frisent le ridicule. Un peu comme les dialogues sensés montrer/redonner l'estime de soi qui sont plutôt gênants à regarder. Du coup, ce Lost Destination se perd dans une écriture bien maladroite, et a plus l'air d'un jeu-vidéo que d'un film.