Boucherie rugissante.

Dans la folie d’une boucherie rugissante meure la jeunesse d’une Amérique en crise. Retour traumatique de nos fantasmes archaïques. Un vrai choc ! Ce film peut se lire à différents niveaux : film d'horreur mais pas seulement. A travers cette jeunesse massacrée , n'est ce pas la métaphore d’une Amérique à une époque de crise qui n’offrirait plus de rêves mais du cauchemar… Un cauchemar qui prend la forme de cette famille et de sa folie .Si le film suscite angoisse et terreur, c’est aussi qu’il renvoie à travers ces images de démembrement,de cannibalisme à des fantasmes archaïques du psychisme, dont celui de « corps morcelé » ( en psychanalyse le stade du miroir renvoie à la conquête d’une image du corps complète et unifiée , mais qui succède à un vécu psychique qu’on appelle « fantasme de corps morcelé » C’est ce vécu qui ressurgit dans certains de nos cauchemars, ou dans les hallucinations ou angoisses de morcellement des psychotiques.

9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes 1001 FILMS à voir avant de mourir : films vus

Créée

le 29 juil. 2024

Critique lue 10 fois

1 j'aime

cathVK44

Écrit par

Critique lue 10 fois

1

D'autres avis sur Massacre à la tronçonneuse

Massacre à la tronçonneuse
10

Massacre trop sonore

Je ne vous cacherai pas que la première utilité de cet avis est de permettre à la fan inconditionnelle de ce film que je suis de dire "J'ai vu Massacre à la tronçonneuse sur grand écran, wouhou !"...

Par

le 3 nov. 2014

110 j'aime

30

Abattoir blues

Contrairement aux autres films cultes du genre, qui sont tous plus ou moins surestimés (Cannibal Holocaust, L'Exorciste ou Evil Dead), ce classique reste toujours terriblement efficace. Dès les...

Par

le 11 avr. 2013

105 j'aime

20

Tronche-de-cuir

La première fois que j'ai vu Massacre à la tronçonneuse, c'était en K7 vidéo. La bande magnétique était presque devenue transparente suite aux visionnages successifs. Du coup, j'ai longtemps vécu...

le 9 mai 2015

99 j'aime

17

Du même critique

Ne les laissez pas entrer.

Nuit infernale où le blues et sa magie conjurent les esprits du é et du futur, attire aussi les forces du mal. Le vampirisme comme parabole politique sur fond de ségrégation raciale. Un film...

Par

le 17 avr. 2025

12 j'aime

1

L’espion qui m’aimait.

Entre mensonges, soupçons, faux semblants et manipulation, Soderbergh fait de la table à manger conjugale une mécanique de guerre sophistiquée. Cinq noms figurent sur une liste. Un traitre, une taupe...

Par

le 14 mars 2025

11 j'aime

2

Dans les interstices de la maison close, les souvenirs transforment et reconstruisent le réel.

À hauteur d’enfant, on ferme les yeux et on rêve. Dans les interstices de la maison close, les souvenirs reconstruisent le réel. Avec délicatesse, Finkiel joue avec l'espace ( presque un huis clos)...

Par

le 26 avr. 2025

8 j'aime

3