memento raconte l’histoire d'un homme dont la vie est devenue dépourvue de but, de sens lorsqu'il se rend compte que sa quête de vengeance est illusoire et que sa femme est morte à cause lui, mais il est incapable d'affronte cette réalité et préfère s'enfermer dans un mensonge tout en se donnant un Némésis au age pour justifier son existence.
L'identité qu'il se forge est donc bien évidemment fausse, mais il n'en est donc lui même pas conscient.
Il joue alors à un jeu ou il se définit par son immédiate réaction à ce qui l'entoure avec la main truquée ("don't believe his lies") qu'il s'est attribuée, sa vie est donc on ne peut plus éloignée de la vérité.
L'identité de Léonard se rapporte à sa conscience immédiate, pas ses souvenirs."Just because there are things I don't doesn't make my actions meaningless."
"Will I lie to myself to be happy? In your case Teddy... yes I will."
Nolan est encore une fois un mauvais dialoguiste : difficile de penser aux personnages comme étant autre chose que des éléments narratifs, j'ai donc trouvé l'aspect inhumain de Leonard moyennement réussi.