En 2008, Ridley Scott retrouve le scénariste de son grandiose Kingdom of Heaven pour les besoins d’un film qui est trés actuel… encore aujourd’hui…
On y suit Roger Ferris, un agent de la CIA qui navigue de pays en pays pour accomplir diverses missions. Celle-ci, c’est la recherche d’un terroriste international, impliqué dans les attentats de Londres et d’Amsterdam entre autre. Sur place, la surveillance commence et, au age, il s’éprend d’une Jordanienne…
Retrouvant son ami Russell Crowe, et engageant pour le coup un Leonardo DiCaprio dont la carriére bat son plein, Ridley Scott se retrouve ici dans un genre qu’il ne connait pas. Pourtant, les problémes du film ne lui sont pas vraiment imputable. Sa direction d’acteur est parfaite et sa mise en scéne montre qu’il est tout à fait capable de trousser de jolies scénes d’actions. Malheureusement, le scénario oscille entre les trés bons moments mais se perd dés qu’il s’agit de mettre en place une pseudo-romance qui n’a rien à faire là et va faire er le film de thriller politique et terroriste à un banal film d’action.
Ce qui est dommage car ça entâche une vision des choses jusque là trés juste et certainement tiré du roman original. Ainsi, on verra DiCaprio dire à son tortionnaire dans le film, alors que celui-ci lui cite Le Coran « Vous ne savez pas interpréter la seule chose que vous aimez ». De plus, le film parvient à ne pas faire l’amalgame et s’en prend bel et bien aux seuls fanatiques religieux. Rien que pour cela, Mensonges d’Etat reste un bon film, même si mineur dans la carriére de Ridley Scott...