Vainqueur surprise des Oscars 1990, Miss Daisy est le prototype même du feelgood movie que l'on aime voir, car c'est bourré de bons sentiments.
Ça commence autour de cette vieille femme, qui, pour pallier à son âge avancée, se voit forcée par son fils d'avoir un chauffeur noir. Au début, elle grogne, bougonne. Mais au fil du temps, une grande relation d'amitié va se nouer entre les deux, déant les clivages dus à leur rang social.
Durant les 1h40 de projection, on ne s'ennuie pas vraiment, et Jessica Tandy est au départ la personne qu'on a le plus envie de détester. Puis, à la fin, on a envie de la serrer dans ses bras à force de gentillesse. Cette transformation e par Morgan Freeman, dont c'est le premier rôle important, qui est aussi formidable, et qui commence déjà son rôle de sage qu'il va dupliquer dans bon nombre de ses films.
Il y a aussi Dan Akroyd, qui joue le rôle du fils de Miss Daisy, et qui est aussi sympa que le reste.
Porté par une belle lumière qui évoque un peu une ambiance éiste, le film porte sur les 25 ans d'amitié entre ce chauffeur et cette vieille dame qui se laisse porter par ce que cet homme peut lui apporter.
C'est un film très sympa, émouvant, mais je sens que les ficelles y sont un peu grosses pour nous conduire là où le réalisateur veut nous mener.
Et surtout, là où je râle, c'est qu'il n'y a pas l'atome d'une idée de mise en scène ; quelle platitude dans ce défilement d'images !
Comme je le disais, le film dure sur 25 ans, donc les acteurs sont vieillis par les maquillages. Si Morgan Freeeman est très crédible comme tel (il ressemble trait pour trait à ce qu'il est aujourd'hui, en 2013), Dan Akroyd est étouffé sous une énorme couche de latex.
Franchement, c'est un film que j'oublierais assez vite, mais sur le moment de la projection, j'ai é un bon moment, porté aussi par la jolie musique de Hans Zimmer.