Sucré mais parfois un peu lourd et lent.

Film un peu lent avant que cela fasse un sens que l’on voyait un peu venir, et qui explore ce côté occidental d’une société persévérant dans son être perse d’avant les mollahs, avide de bon vin et de cheveux au vent, aux pas de la danse, des dévoilements et des coquetteries, malgré l’âge et la solitude, ceux qui ont connu le é pouvant peut-être deviner le futur. D’une délicatesse et d’une onctuosité qui ennuient parfois, avant que la fin remette brutalement les choses et les êtres à leur place

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le 6 févr. 2025

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