Mortal Kombat : Destruction finale par Incertitudes

Ce Mortal Kombat Destruction finale ou Annihilation réussit l'exploit d'être encore plus nul que son aîné sorti en 1995 signé Paul W.S Anderson. Réalisé par un pur tâcheron qui continue encore aujourd'hui de signer des petits films d'horreur, ce deuxième épisode est atroce de bout en bout à tel point que je ne sais même pas par où commencer.

Peut-être par la perte de Christophe Lambert. En particulier son ricanement ponctuant chaque de ses répliques. Ou alors la qualité de ses effets spéciaux rappelant la bonne époque des consoles 32 bits (la métamorphose de Shao-Kahn en hydre est un grand moment). Ou bien encore la qualité des chorégraphies des combats (ce qui est bien embêtant pour un film de baston) rappelant un mauvais épisode de la série Power Rangers. Et puis aussi la musique techno assourdissante. Ou les seconds rôles pitoyables comme Jade, Sheeva ou Motaro, une espèce de centaure grimaçant qui en fait des tonnes.

Y a que la jolie Kitana incarnée par une ex James Bond girl (celle de Permis de tuer avec Timothy Dalton) qu tire son épingle du jeu et, à la rigueur, la suissesse Sandra Hess en Sonya Blade qui lève encore assez bien la jambe (du moins, elle essaie). Enfin, je parle ici uniquement de leur physique tant le film est merdique du début jusqu'à la fin, laid, incompréhensible et n'aurait jamais dû exister. Ou alors sous forme d'épisode de série télé.