Un peu comme "the man from earth" de 2007, ce film est un huis clos fantastique d'augure malheureuse. Il est donc normal qu'il divise. Tout ce qui est bon divise. Tout ce qui divise est diabolique. On a ici, un psychiatre athé. On ne voit jamais de confrontations entre agnostiques déclarés et démons ou anges dans les films, bizarre non. Ce serait probablement trop compliqué, la pire hantise, le pire problème, la pire confrontation d'un ange avec un humain étant de se voir confronté à quelqu'un qui doute et qui ne sait pas savoir... Ça n'arrive jamais au cinéma. La seule fois où il en a été question, c'est dans l'excellente série : "The Sinner". Donc ici, on a un psychiatre athé qui vient (pétri de convictions "modernes") tenter de faire éviter la peine de mort à un condamné, au minimum, bipolaire. Les acteurs, en dépit de jugements aussi crétins que salement idéologiques qu'on pourrait trouver sur SC, à l'aune de critiques partiales, bêtes et méchamment vaniteuses, jouent extrêmement bien ce qu'ils sont. Ce qui fait qu'en , pays dans lequel, beaucoup on interrompu leur questionnement en se cuirassant d'un athéisme badin, on boudera ce film, c'est l'incapacité à comprendre que l'athéisme ne peut pas tenir de confrontation sérieuse face à, ne serait-ce, que l'origine de la conscience. L'athéisme est un blaukhaus. Un bunker de survivalistes. On s'enferme dans un paradigme anthroponormé qui se suffit à lui-même. Cela évince tout ce qui ne place pas l'homme comme référence. Là, dans ce film, le démon insiste bien là dessus : l'homme n'est pas LA référence. Ce n'est qu'un jouet. Un putching ball. On pourra évidement ne pas à créditer ce duel. Mais c'est la thématique du film. Qui est... Une fiction ! Alors, bien sûr, le film cherche à démontrer l'inanité de la posture athée. Il cherche à faire culpabiliser l'humain dans ses initiatives (euthanasie, ivg, etc.) mais... C'est ce que font les anges et les démons...donc. C'est tout à fait cohérent dans le film. C'est leurs jobs aux anges et démons d'enfermer les esprits dans un paradigme. Celui de la croyance de façon binaire, c'est à dire, le bien, le mal et rien d'autre. Par contre... Le film se gardera bien de confronter d'autres formes de spiritualités (hindouisme, philosophique, boudhisme, islam... Et surtout... L'agnosticisme.) Il aurait pu y avoir moyen de déstabiliser le "démon" par tout un tas de biais. Mais encore une fois, le démon avait jeté son dévolu depuis longtemps sur le psychiatre athée. Les dés étaient jetés des le départ... 14/20