En résumé : Peut-être pas la meilleure entrée en matière de Bollywood mais une entrée possible tout de même. Le sujet vaut le coup.
On a du mal avec le Bollywood mais on tente régulièrement. C’est parfois visuellement somptueux mais juste trop loooooong et trop dramatique. Genre le film qui te regarde en disant « mais pleuuure, pleuuuure, tu vas pleurer oui ou merde ! »
Pour l’instant, notre Bollywood préféré en tant qu’œuvre c’est « Gangubai Kathiawadi » mais PK est imbattable pour ses thématiques. La charge sceptique sur l’absurdité du monde, notre place dans l’univers, les religions et toutes les mystifications en général (journalisme inclus) est absolument jouissive et salutaire. Surtout en Inde, mais pas qu’en Inde !
Au premier plan ça parait impossible pour un film indien d’être allé jusque là mais ce n’est pas si incohérent que cela. Après tout, l’éducation bouddhiste cherche à éloigner l’esprit du piège des apparences. C’est ce que fait ce film. C’est d’ailleurs la religion la moins chatouillée dans l’histoire.
Un film qui serait salutaire en aussi entre les mauvais débats sur la laïcité, la montée des intégrismes et les crispations identitaires.
La réalisation souffre souvent d’un côté naïf, télénovella, mélo, mièvre – appelez ça comme vous voulez – mais l’humour des situations rattrape globalement l’affaire. Vous pourriez néanmoins verser une larme ou deux à la fin.
Ce qu’il vous faudra impérativement par contre, c’est tenir les 36 première minutes d’exposition.
Vu 2 fois
8/10
_