Chef d’œuvre revu plusieurs fois avec la même fébrilité, le même effroi. Interprétation magistrale d'Anthony Perkins convainquant dans sa dualité psychologique. Il reprendra le même rôle dans trois films . La maladie mentale dont souffre Norman Bates est une psychose mais au cinéma la "La folie" est une loupe qui grossit les défauts d’une société. Dans une collusion métaphorique où le monstre est facteur d’inquiétude sociale, Hitchcock fait de Bates une sorte de serial killer. C'est un miroir déformant de la folie. Une caricature. Une description clinique approximative: hallucinations, délires et un tel dédoublement de la personnalité) La schizophrénie est mise en scène avec une vision éloignée de la réalité clinique.
Mais "Psychose" est un chef d’œuvre et condense les thématiques du réalisateur fasciné par la psychiatrie et son goût pour l’étrangeté : mystère folie et peur liés au désir, à la culpabilité, au voyeurisme, au double et à la mère castratrice.