Ne nous mentons, ce film est très malsain. Parce que Jennifer Lawrence e à peu près la moitié du tournage à poil. Parce que le film parle la moitié du temps de cul. Parce que la violence est digne de Tarantino. Quand je n'étais pas endormi à irer les formes de la jeune actrice, j'essayais de comprendre le film. Le réalisateur réalise la prouesse de maintenir le flou sur le personnage de Jennifer Lawrence qui alterne entre les méchants russes ultra-violents et sadiques ou les gentils américains humanistes. Bon au final c'est les américains qui gagnent, faut pas déconner.
En tout cas les intentions de l'actrice sont claires, elle veut er pour la femme fatale, inaccessible et manipulatrice comme elle sait si bien le faire (Happiness Therapy). De son côté, Joel Edgerton paraît déé par les événements, et même si il n'a pas la classe d'un Daniel Craig ou d'un Jean Dujardin il réussit quand même à se taper la bombasse du film. Talent qu'on avait déjà vu dans Warrior. Chapeau l'artiste. Ah et puis je suis dégoûté, j'ai pas vu venir la fin, pourtant j'étais persuadé d'avoir compris le film. Une affaire rondement menée, à croire qu'on s'inspirerait parfois de la réalité.