Plongé dans l'horreur du génocide perpétré par les Khmers Rouges, ce film marie les registres d'images pour tenter de capter l'indicible.
C’est à travers l'usage d'images d'archives et de figurines d’argile que l’œuvre atteint ses sommets d'émotion, ancrant les horreurs dans une symbolique brute.
Quant à la fiction, loin d’être un simple artifice, se propose de pallier le manque documentaire.
Cependant, elle peine à s'affranchir d'une certaine naïveté, et maladroitement interprété par ses acteurs.
Malgré cela, l'œuvre brille par sa dimension pédagogique, rappelant avec insistance l’importance de ne jamais oublier.