Une gentille fable...

Nous sommes sans doute des millions de personnes à nous être demandé comment ces plans avaient pu arriver entre les mains de la rébellion, voici la réponse.


Pas de doute, on est bien dans l’univers Star Wars… De nombreux codes sont respectés, les stormtroopers et les vaisseaux sont là, tout comme les humanoïdes et la musique orchestrale… Les scènes de combats (spatial et terrestre) sont réussies, les décors réalistes et on y retrouve même certaines lenteurs et des thèmes philosophique exploités plus tard dans le mythe.


Le tout reste bien rythmé et on n’a pas trop de mal à adhérer aux personnages, à l’exception de celui incarné par Forest Whitaker, erreur flagrante de casting…


Rogue One: A Star Wars Story est le premier spin-off de Star Wars, sorte de mini histoire venant agrémenter la mythologie de la saga sans pour autant apporter d’élément important. C’est une fable, voire une légende, qui pourrait être racontée aux enfants et aux habitants des planètes reculées pour agrémenter le mythe… « Le jour où un groupe de téméraires obtinrent les plans de l’arme la plus redoutable de l’Empire… »


Mais on connait tous l’issue de cette quête, on s’attache donc d’autant plus à l’histoire qui nous est racontée… et c’est peut-être là que le bât blesse. A trop vouloir se fondre dans la mythologie originale et en traitant d’un évènement bien particulier et très significatif, le film manque un peu d’originalité et de liberté de ton. On a l’impression qu’il doit forcément er par des cases à cocher (cameo des personnages de l’épisode IV, mysticisme, émergence d’un personnage lambda qui va, en l’espace de quelques heures devenir un héros…)


De fait, ce second film des studios Disney prend les mêmes travers que son aîné sorti il y a un an : à trop vouloir rassurer les fans, il en oublie d’être mythique pour ne paraitre juste qu’une pâle copie.


Rogue One: A Star Wars Story n’a donc pas la prétention de faire partie de la colonne vertébrale de la saga… mais celle de n’être qu’un petit ajout indépendant. On n’y reconnait presque aucun visage connu, l’histoire est accessoire (on s’en était bien é jusque-là…) et certains éléments ont le bon goût de délimiter clairement ce changement (pas de texte déroulant en introduction par exemple, …).

7
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le 26 mars 2017

Critique lue 147 fois

Guillaume Ucelli

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