Après le succès triomphant du premier long-métrage, il était inconcevable pour le studio Columbia Pictures de ne pas produire une suite. Cependant, les acteurs ayant interprété les chasseurs de fantômes dans le premier film n’étaient pas d’accord de chasser des fantômes car ils avaient jugé que le précédent long-métrage concluait très bien l’histoire. Ce n’est pas pourtant qu’ils ont refusé de rejouer les SOS fantômes dans une nouvelle aventure dans laquelle ces derniers vont se confronter à une espèce de tyran historique qui s’est mis comme objectif de propager un mal dans la ville new-yorkaise. Bill Murray, Dan Akroyd et Harold Ramis endossent pour la seconde fois de leurs carrières leurs tenues qui les a rendus célèbres, avec toujours leurs équipements lourds et loufoques, prêts à expédier des maudits ectoplasmes là où ils devraient être.
Même si le plaisir de revoir ces trois prodigieux scientifiques se manifeste pendant son long-métrage, il faut tout même reconnaître que cette suite est moins mémorable que le premier, sans doute que l’effet de surprise n’est plus là et que le scénario est moins élaboré que celui du précédent film. Néanmoins, on peut en être satisfait du résultat puisque cette suite a son lot du divertissement, on peut s’am devant certaines scènes comme celle où Spengler lance des insultes devant une substance visqueuse se manifestant violemment dans son bocal.
Surtout qu’on observe une expansion scénaristique assez intéressante pour en être captivé par quelques situations inquiétantes comme la circulation d'une substance maléfique dans les égouts de la Grosse Pomme. On peut très bien se rendre compte que ce qu’il a fait le succès du premier film est bien pris en compte dans ce long-métrage même si ce n’est pas aussi considérable qu’on s’y attendait. On remarque que les effets spéciaux sont aussi bien foutus que ceux du précédent long-métrage, que les scènes d’action ne sont pas négligeables et que les chausseurs de fantômes interviennent assez souvent en jouant la carte de l’humour.
Sans oublier quelques surprises comme celle de la statue de la Liberté sillonnant les rues de la ville et une valeur humaine plus significative que celle du premier film, celle où Sigourney Weaver tient un rôle plus conséquent et entretenant une relation plus intime et romantique avec Bill Murray que celui du précédent opus. Je conclus ma critique en déclarant que le résultat de cette suite n’est pas aussi valorisant que celui du premier mais cette seconde aventure est loin d’être inutile, sans omettre la bande son de Ray Parker qui fait toujours son effet à chaque fois qu’on l’entend. 7/10
Il y a tellement de trous sur la 1ere Avenue, on pensait pas que celui-là se remarquerait.