Je commence à me demander si je suis en train de devenir un vieux râleur, mais face aux éloges pour le film d'Emerald Fennell, je m'attendais à quelque chose de plus dans la veine du "Talentueux Mr Ripley". On nous présente Oliver, un gars de la classe moyenne qui s'infiltre dans l'aristocratie britannique grâce à Felix, un riche jeune homme avec un avenir doré et une lignée prestigieuse.
Pourtant, le film sombre dans une banalité et une sorte de glorification de l'obsession et de la toxicité, sans offrir de perspective novatrice.
Ce film reflète cette époque où l'on a échangé la subversion contre la simple transgression.
Il n'est pas subversif, ne propose aucun discours profond, mais se contente de transgresser par le dégoût.
Je n'ai rien contre l'art du nu, mais je ne vois aucune pertinence à regarder quelqu'un lécher le liquide séminale de son ami sur les rebords de la baignoire ou à échanger un baiser ensanglanté avec une partie très intime du corps féminin pendant ses règles.
J'ai peiné à finir ce film, m'accrochant pour voir jusqu'au bout cette horreur bien emballée qui tente de nous la vendre comme un chef-d'œuvre.