En 2002, Corneille chantait : « Je suis seul au monde. Y'a rien à faire, je suis seul au monde. Je peux plus me taire, je suis seul au monde. Je me sens seul au monde ». 9 ans plus tard, Andy Weir publia The Martian inspiré de cette chanson dont le film de Ridley Scott en est l’adaptation. Et pour des raisons de conflits d’agendas, Corneille ne pu participer au film et fut donc remplacé par Matt Damon, ce qui est un mal pour un bien tant Matt Damon est un acteur que j’aime bien et qui est parfait dans son rôle.
Certes, le personnage de Matt Damon est Seul sur Mars mais pas à l’écran. En effet, le film alterne age sur Terre et age sur Mars. D’un point de vu de l’immersion, c’est un problème car finalement, on ne sent jamais réellement le personnage de Matt Damon en danger, car on voit l’évolution de la Mission de Sauvetage. Mais d’un autre côté, aucune de ces scènes n’est inutile, au contraire, elles sont toutes intéressantes et surtout ça évite le Deus Ex Machina sorti de je ne sais où et qui ferait que d’un coup, une équipe vient sauver Matt Damon.
D’un point de vu de la réalisation, Ridley Scott manque parfois de subtilité sur certaines scènes mais ce n’est pas gênant quand à l’appréciation du film. En même temps, chez l’ami Ridley, la mise en scène n’a jamais été un problème, c’est plus au niveau du scénario que certains de ses films sont mauvais. Ici, ce n’est nullement le cas. C’est bien écrit, très intéressant. Le côté « léger », par exemple au niveau de la bande-son composé de titre disco ou l’attitude du personnage de Matt Damon peut gêner, mais c’est bien traité.
Finalement, j’ai peu de choses à reprocher aux films, c’est plus une appréciation personnel qui fait que je n’ai pas adhérer à 100% au ton du film.