Comme un er du PSG pour la coupe aux grandes oreilles, je n’attends plus grand-chose de la firme aux mêmes attributs. Après les nullités cumulés des derniers Spiderman et Mulan, je démarre, avec la plus grande circonspection, la lecture de cette Légende des dix anneaux…
Et cela commence plutôt agréablement: une histoire classique mais rythmée, un humour plus léger que d’ordinaire, des combats très bien chorégraphiés et fluides, parés de quelques effets numériques à l’esthétique réussie et la présence de Tony Leung pour compenser une certaine bonhommie, peut-être volontaire, du personnage principal. Certes, le produit reste formaté et propre sur lui, mais je lui trouve un petit coté film d’aventure à l’ancienne, bienvenu et rafraichissant pour du MCU.
Certainement trop pour Mickey qui, au bout d’une heure vingt d’un film un peu trop long, se décide à ressortir son habituelle panoplie: bouffon en la personne de Ben Kingsley affublé d’une créature toute mignonne, déluge de CGI, pas trop moches (soyons honnêtes) et spectaculaires, et morale sauve en ce qui concerne l’unité familiale et le paternel finalement aveuglé de chagrin.
Considérant que les trois-quarts du film sont plutôt plaisant, l’ensemble demeure donc positif.
Pour la suite, la plus grande prudence s’impose cependant. Marvel démontra par le é qu’avoir une pierre précieuse comme Infinity War pouvait accoucher d’une fin de partie en forme de parade de super-héros hideuse et disgracieuse, à la sensiblerie pompeuse.
Wait and see…