Domus ex machina

Qu'elle sent bon le déjà vu, cette comédie ! Le divorcé immature, ado attardé, qui squatte la maison familiale, au grand dam de son ex-épouse et de ses enfants. Vraiment pas grand chose de neuf là-dedans. Et en plus il faut se farcir les placements produits. Europacorp n'a pas pu s'empêcher de citer une marque de voiture récurrente chez eux, et même carrément l'un de leur gros succès avec Liam Neeson...

Néanmoins, je m'attendais à un film très fade, voire un gros navet qui tache, j'ai plutôt été relativement surpris. Car il y a bien quelques fulgurances assez drôles, surtout grâce à Gilles Lellouche qui porte le film à bras. Jouant à fond la carte de l'ex relou.

Bon, à côté il y a cette sous-intrigue de football mal développée. Et des situations clichées ou invraisemblables. Dont ce couple entre Gilles Lellouche et Louise Bourgoin, peu crédible. Il n'y a jamais de vraie chimie entre eux, et il faut dire qu'en termes d'âge ça ne colle pas. Les acteurs ont 10 ans d'écart quand leurs personnages se sont rencontrés aux études. Bourgoin a seulement 35 ans quand son personnage est déjà maman de deux adolescents ! On se demande aussi pourquoi elle est tombée sous le charme d'un tocard pareil...

Pas terrible.