Lors d'une nuit pluvieuse, la terre du cimetière d'une ville sombre se met à trembler
Posé sur une pierre tombale, un corbeau regarde le sol se soulever
Un homme sortant douloureusement de sa funeste prison, tente de se tenir sur ses pieds
le corbeau observe sa création d'un regard profond
Ce revenant, de ses tueurs, il compte se venger.
The Crow, film d'Alex Proyas, parle effectivement de vengeance, violente, sans pitié. Un revenant qui à volé le maquillage de Kiss parcoure les rues désolées et sombres d'une ville où les criminels ont pris le dessus. Guidé par un corbeau lui octroyant le pouvoir d'être invincible, il part à la recherche des meurtriers qui l'on abattus lui et sa femme un an plus tôt.
L'ambiance est extrêmement travaillée, des nuances de rouge, décors de nuit, humides voir suintants. Les plans sont originaux et soignés, qui donne un style vraiment particulier au film. Le réalisateur n'a pas été avare des moment où le héros prend la pose, sous une pluie torrentielle.
J'ai trouvé les seconds rôle très intéressants, notamment Jon Polito et Michael Wincott extrêmement charismatiques et indispensable à l'ambiance du film. Malheureusement le personnage principal manque grandement de style à mes yeux.
à part ça, la bande son glam rock m'a parue en adéquation avec l'atmosphère très sombre des décors et des personnages. Certains effets spéciaux sont assez moches pour l'époque et les scènes d'actions peu chorégraphiées.
Pour conclure, la noirceur et l'ambiance du film suffit à le rendre unique, mais j'ai trouvé l'ensemble un peu trop gentillet et pas suffisamment viscéral pour le rendre inoubliable.