Le cul de Kate Beckinsale
EH LES LOULOUS, si j'ai pas aimé c'est pas une histoire de fixette sur l'ancien hein. Je erai sur le fait que comme tous les réalisateurs d'action ou de science-fiction du 3e millénaire, monsieur Wiseman est persuadé qu'un fond vert remplace idéalement une bonne histoire. On va se concentrer sur le sujet principal du film, le cul de Kate Beckinsale.
Si je n'ai pas aimé ce film c'est parce que rien ne fonctionne, à part peut être le cul de Kate Beckinsale. Courir, toujours courir, si on ne développe ni histoire ni personnage le spectateur ne s'attache à rien, à part peut être au cul de Kate Beckinsale. Visuellement c'est pas très beau, à part le cul de Kate Beckinsale. Les effets spéciaux sont d'un autre âge, sauf peut être le cul de Kate Beckinsale. La musique est catastrophique et ne peut être sauvée par le cul de Kate Beckinsale. Colin Farrell ne croit en rien, pas même au cul de Kate Beckinsale. John Cho est cool mais on le voit peu, évidemment, il n'a pas le cul de Kate Beckinsale. Le scénario est prévisible et plat, pas comme le cul de Kate Beckinsale.
Len Wiseman, qui ne porte décidemment pas très bien son nom, est fasciné par le cul de sa femme et c'est heureux. Pour lui. Mais utiliser des dizaines de millions de dollars et une histoire de Philip K. Dick pour nous le faire savoir, c'est malheureux. Pour nous. C'est un peu une sex-tape soft, la sex-tape la plus chère du monde.
La prochaine fois que tu fais un film, Len, développe les personnages, tu verras c'est sympa aussi. J'ai rien contre le cul de ta femme mec, mais quand je vais au cinéma j'attends un peu plus.
Modifiée
le 23 sept. 2012